ALICIA VERÓNICA GUTIÉRREZ
Alicia Verónica Gutiérrez est dentiste et a obtenu son diplôme à l’Universidad Nacional de Rosario (Université nationale de Rosario), en Argentine. Elle est spécialisée en orthodontie et en orthopédie maxillofaciale. Elle a réalisé une licence en biologie cellulaire et en physiologie humaine à l’Université de Grenoble, en France. Elle est également enseignante au niveau primaire.
Activité publique:
Elle a assumé des fonctions législatives pour la première fois durant la législature2001-2003 à titre de députée nationale. Durant cette période, elle a fait partie des commissions de la santé, du troisième âge, et de la population et des migrations. Elle a également été vice-présidente de la commission de la culture.
Elle a été élue députée de la province de SantaFe en 2003. Elle occupe toujours cette charge et continuera de l’assumer durant la législature2015-2019. À la Chambre des députés, elle a fait partie des commissions de la santé, des droits et des garanties, du jugement politique, de la culture, des travaux publics, du défenseur du peuple, ainsi que de la promotion communautaire. Elle est actuellement vice-présidente de la commission de la santé.
Elle a été la première femme présidente de l’Ateneo Odontológico de Rosario, une institution d’enseignement supérieur, ainsi que du Centro de Estudiantes de la Facultad Odontología de Rosario (Centre des étudiants de la Faculté de médecine dentaire de Rosario).
Elle a été secrétaire de la culture de l’Universidad Nacional de Rosario et déléguée de l’INADIRosario (Institut national contre la discrimination, la xénophobie et le racisme de Rosario), où elle a offert une formation sur la discrimination fondée sur le genre, l’identité sexuelle et les handicaps.
Elle a occupé plusieurs postes politiques au sein de son parti depuis 1995. Elle a notamment assumé sa présidence durant deux mandats. En 2002, elle a mis sur pied le comité national de la santé du parti ARI.
À l’heure actuelle, elle appartient au Partido SolidaridadeIgualdad en el Frente Progresista Cívico y Social (Parti Solidarité et égalité du front progressiste civique et social).
Elle s’est exilée en France durant la dernière dictature militaire. Depuis ce pays, elle a lutté pour la libération des prisonniers politiques et la recherche des enfants volés à leurs parents. Dès lors, elle a milité pour que justice soit rendue dans les dossiers de crimes contre l’humanité commis durant cette période et pour qu’une loi soit adoptée afin de permettre l’accès aux archives en vue de connaître son identité d’origine. Plus généralement, elle prend fait et cause pour les droits de la personne de l’ensemble de la population. Elle exige depuis plusieurs années l’adoption d’une loi visant à prévenir la torture et tout autre traitement ou châtiment cruel, inhumain ou dégradant, conformément à la convention internationale adoptée en la matière.
Elle a été conférencière lors de plusieurs forums et séminaires nationaux et internationaux portant sur les thèmes suivants: les droits sexuels et génésiques; la traite des femmes, des filles et des garçons; l’intégralité et la gratuité des soins de santé; les agressions sexuelles commises contre les femmes durant la dictature militaire; le vol de bébés nés en captivité durant la dictature.
Depuis son premier mandat en tant que députée, elle a présenté de nombreux projets de loi visant à défendre les droits des femmes. Ceux-ci portaient notamment sur ce qui suit: registre des objecteurs de conscience au sein du personnel médical; allocation prénatale pour les fonctionnaires, sans égard à leur genre; soins intégraux aux adolescentes enceintes; quota de femmes au sein de la Cour suprême; instauration d’une journée pour célébrer la lutte contre la traite des personnes aux fins d’exploitation sexuelle; nomination de procureurs spécialisés dans la violence contre les femmes; guide de soin en cas d’avortement non passible de poursuites; protection du droit à un accouchement humain et sensibilisation à celui-ci; normes de soins lors d’un accouchement en milieu hospitalier; pension pour les enfants des victimes de féminicides; interdiction et fermeture des bars, des cabarets et de tout autre lieu où l’exploitation sexuelle est exercée; interdiction de toute publicité officielle faisant la promotion de l’exploitation sexuelle ou de la consommation de la prostitution; droit à l’identité de genre.
Elle désire maintenant travailler avec tous les législateurs américains afin que les lois essentielles à la protection des droits des femmes soient adoptées dans toutes les assemblées parlementaires du continent.
© Assemblée nationale du Québec